Bon, je vais évacuer tout de suite les vannes qui me viennent pour m'intéresser à l'important :
1 - parce que je ne sais pas où est le sel pour le lave-vaisselle,
2 - parce que l'on a pas encore inventé les sols auto-nettoyants,
3 - parce que les boutons ne se recousent pas tout seuls,
4 - parce que le fer à repasser a été moulé sur la main d'une femme, donc je repasse pas.
Voilà, les vannes sexistes sont sorties, maintenant, je peux être sérieux.

Il est évident que je ne pourrais jamais me passer de femmes.
Serait-ce parce que je suis un éternel enfant dans ma tête et que j'ai besoin d'être rassuré par la douceur, voire la maternité, d'une femme. Quoi de plus rassurant qu'une douce peau sur laquelle poser sa tête et laisser retomber son angoisse ? Et que dire de vos lèvres qui enivrent et de vos yeux qui percent nos cœurs.

Et puis la femme est et sera toujours la beauté, le désir et le plaisir incarnés. Le corps d'une femme est si parfait. Il a depuis l'antiquité servi de modèle aux artistes et n'est-il pas la source de l'inspiration des poètes ?
Les attributs féminins sont les armes qui ont, plus que toutes autres, dirigés le monde. Il suffit d'un sourire, d'un regard, tendre promesse, pour qu'un homme perde son esprit. Une femme seule ne fut-elle pas à l'origine de la guerre de Troie.
Chers attributs, qu'ils soient sensuels ou sexuels, sont le moteur de ce monde.
Que ne ferais-je pas personnellement pour contempler, caresser, croquer vos chairs, vous, mesdames ?
Ne soyez jamais anxieuses de vos formes. Qu'elles soient opulentes ou fines, elles resteront toujours le support de fantasmes et de désirs. N'ayez pas honte de votre corps car il est une merveille.

Et puis, comment contempler les femmes sans parler de leur esprit ?
Vous êtes mesdames, un condensé des intelligences. Qu'elles soient émotionnelles, logiques, sensuelles (et j'en oublie), vous arrivez à effectuer la synthèse de tous ces esprits qui m'échappent. Que l'on appelle cela le sixième sens ou l'anticipation, vous êtes en permanence à l'écoute du monde qui vous entoure, réalisant le moindre changement, réalisant la moindre incohérence, détectant par là le moindre mensonge.

Oui, pour tout cela, moi, Carlos, je vous aime, du plus profond de mon être et de mon âme.
Soyez mères, femmes, amantes, indépendantes, maitresses, soumises, intrépides ou audacieuses, soyez vous et c'est déjà beaucoup.
Merci, merci d'exister, merci de m'avoir fait partager vos vies, vos lits et vos réflexions. Merci d'être des femmes.

 

Texte écrit en 2009, réédité ici en l'état.