Texte issu du cinquième atelier d'écriture (durée : 1h45) 

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Je me trouvais depuis une heure à peine dans le château du comte Expiata. Fraichement arrivé de Lincoln, à peine remis de ces six heures de calèche, j’attendais que l’on me donna les instructions pour cette semaine, et par-dessus tout l’étendu de la tâche qui m’incombait.
Ma fonction de majordome était la seule chose qui put en l’occurrence dissiper mon angoisse. J’étais compétent dans mon travail, j’en étais certain.
J’entendis une voix lointaine m’appeler : « Approchez-vous, jeune homme. Il me tarde de voir celui que mon mari a choisi pour satisfaire mes désirs. » Ce fut la première fois que j’entendis la voix de la comtesse Francesca de Expiata, née Clinford.
En parcourant, l’une après l’autre, les salles désertes, je finis néanmoins par pousser une lourde porte, derrière laquelle je découvrais une jeune femme, nue, masquée, pas plus de vingt ans, alanguie sur le lit à colonnades, dissimulée derrière un voilage qui ne cachait rien.
« Mme la comtesse, je présume », baragouinais-je tentant de retrouver mes esprits, guidé par cette formation qui m’avait soutenu jusqu’alors.
« Ici, jeune homme ! ».
Cette voix qui résonna derrière moi me fit sursauter. Me retournant, je découvris une femme de belle prestance, la cinquantaine, habillée richement, coiffée à la dernière mode parisienne.
« Mme la comtesse », dis-je en m’inclinant.
Mais qui est donc cette jeune beauté offerte ainsi sur le lit ? pensais-je. Cette idée ne me quittait pas. Et le masque amplifiait le côté mystérieux de l’affaire.
« C’est moi-même », dit cette femme assise devant moi, me tendant une main raffinée, baguée de mille carats, afin que je m’acquitte du baisemain de convenance.
« Vous voici donc », me dit-elle. « Vous me semblez convenable. Enfin, d’un majordome à mes ordres, tous mes ordres, je ne puis demander moins que d’être convenable. »
« Ne bougez pas ! » m’ordonna t’elle. Ce fut ici son premier ordre envers son serviteur.
Elle se leva et se dirigea vers le lit, y rejoignant la nymphe qui, je l’avoue, ne quittait pas mes désirs.
Je pus voir la comtesse s’assoir à ces côtés, tirant le voilage, offrant à ma vue le peu qui lui manquait déjà.
« Surtout, ne bougez pas ! ».
De mon observatoire, immobile, je vis la comtesse, glisser ses mains le long du jeune corps offert, tout en me regardant afin de vérifier que pas un seul de mes muscles ne se meuve.
Ses caresses se firent plus fortes, plus précises, et il me fallu toute ma si chère formation pour contenir le désir que je sentais monter en moi, matérialiser par l’érection que je sentais comprimer de plus en plus mon pantalon.
« Ici, jeune homme », tel fut son second ordre.
Je m’approchais d’elle, me plaçant à l’endroit indiqué par son index.
Il faut que je vérifie les qualités de mon personnel. » Et sur ces mots, je sentis la main de la comtesse s’apposer sur mon entre-jambes. Sans mouvement de ma part, elle frotta délicatement mon sexe au travers du pantalon d’une main, tout en caressant le sexe de la jeune femme, à l’opposé de moi, sur le lit.
« Je vous veux nu » me commandait-elle, les yeux plein de flammes. J’exécutais cette ordre, me déshabillant complètement, cal la chaleur était étouffante, je dois obéir, en bon majordome que je suis.

Je ne cacherai pas l’étonnement de mon introduction au service de M. le comte, ou plutôt de Mme la comtesse. Me retrouver nu, observé, palpé, tel un étalon à un concours équestre, puis renvoyer dans la chambre qui m’était affectée, sans plus d’explication. Mon esprit n’était pas prêt à cela.
Deux heures s’étaient écoulées depuis cette rencontre, je n’en oubliais pas moins mon rôle de majordome. Je rangeais soigneusement mes vêtements dans les commodes présentes, défroissais mes chemises et polissais mes souliers. Je n’eue pas d’autres ordres pour la soirée, et, épuisé autant physiquement par la route que moralement par cette introduction en servitude, je m’assoupis sur le lit.
Combien de temps, je ne pourrais le dire. Ce petit bruit de loquet qui retombe le tira de mon état de somnolence.
Elle était là, la comtesse, devant mon lit, à me contempler. Je vis un sourire sur son visage quand elle aperçut que j’étais nu sous le drap.
Elle me tendit une objet en m’ordonnant de le mettre. Ce n’est qu’une fois en main que je vus qu’il s’agissait d’un collier, un de ces colliers que l’on met aux chiens de garde, afin de faire le tour de la propriété.
« Qu’attendez-vous ? » m’invectiva t’elle, devant mon étonnement et ma réticence à comprendre.
Ce que maitre (ou maitresse) veut, est une obligation divine, m’avait-on appris.
Je fixais donc ce collier autour de mon cou. Je me trouvais nu, avec ce collier devant une comtesse, de voiles multicolores vêtues.
« Sortez du lit maintenant ! Il ne se fait point qu’une serviteur reste assis devant sa maitresse, et encore moins couché. » Sur ces faits, je me levais.
Je faillis trébucher en posant le pied à terre. Je n’avais pas vu la jeune femme de cette après-midi, à quatre pates sur le sol, tenue en laisse par la comtesse, en tenue d’Eve.
Les marques rouges sur ses fesses m’interpelaient quand je sentis le feu d’un cravache s’abattre sur mon propre fessier. D’une main experte, la comtesse attacha une seconde laisse à mon collier et me poussa sur le sol où je retrouvais ma compagne d’infériorité.
« Vous n’êtes que mon animal de compagnie, offert par mon mari, ne l’oubliez pas ! Durant cette semaine, j’ai tout pouvoir sur vous. »
Je ne pouvais savoir si ces mots m’étaient destinés à moi seul ou si se dirigeaient vers ma compagne et moi-même.
Durant le longue minute, elle nous fit nous promener tels deux chiens dociles, à travers le château.
Au détour d’une antichambre, nous nous retrouvâmes dans cette pièce qui tout à l’heure, initia ma rencontre en ces lieux.

 

Toute éclairée de bougies, le lit au centre, la chambre avait une toute autre apparence, depuis mon nouveau point de vue.
« J’aime que mes compagnons se sentent bien », gloussa notre maitresse. « Et je tiens à m’en assurer. »
« Claudia, vérifiez que ce gentil toutou à la queue qui fretille. »
Je sentis la main de cette jeune femme, Claudia donc, me saisit le membre, qui, en un éclair, devint aussi dur que les colonnades du lit. D’un mouvement lent mais sûr, elle glissa plusieurs fois le long de ma verge, afin de s’assurer de sa puissance.
« Oui, Mère, sa queue indique sa satisfaction. »
« Bien, alors, qu’il vous prenne ! Vous l’avez bien mérité. »
Claudia se mit devant moi, m’offrant une vision de son sexe ouvert, luisant, prêt à être honoré. Devant mon incompréhension, je ressentis à nouveau la cravache me cingler l’assise. Je ne pouvais me dérober. Je glissais donc lentement le long du dos de Claudia, jusqu’à sentir mon sexe frappé à la porte de la jouissance de ma partenaire. Et d’un mouvement vif, je glissais l’ensemble de mon vit en elle.
Je n’osai regarder la comtesse. Je me rendais compte à l’instant que j’étais en train de grimper mlle sa fille, à même le sol, sans préliminaire.
A l’écoute des gémissements de Claudia, j’accélérais le rythme, de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus loin. Au paradoxisme de mon plaisir, le collier m’étrangla. La comtesse étant devant moi, tirant sur la laisse, guidant ainsi ma tête, plutôt mon visage, vers son sexe, dévoilé et offert.
« C’est moi, ta maitresse, c’est aussi mon plaisir ! »
De cette phrase, je compris que je devais lui donner cette jouissance demandée, de l’intégralité de ma bouche, puisque ma queue était engouffrée dans sa fille.
A la quantité de liquide qui coulait de son vagin, je ne doutais pas de l’excitation de la situation pour elle.
Elle m’encourageait à baiser sa fille à coup de cravache et à lui lécher la chatte en tirant toujours plus fort sur la laisse.
Je tins longtemps, bien plus longtemps que je ne l’avais supposé. Le sexe de Claudia s’était familiarisé avec mon gabarit et mes mouvements, et le clitoris de la comtesse appréciait mes succions et mes jeux de langue.
Habitué à la brulure de la cravache, le visage enfoncé à l’entrejambe de Francesca, je ne sentis pas cet objet s’immiscer entre mes fesses, jusqu’à ce qu’il cherche son chemin plus avant.
Ne pouvant s’extraire de la position dans laquelle je me trouvais, je ne pouvais que ressentir cette introduction lente. J’avais bien joué par le passé avec quelques amis pensionnaires lors de mes études mais cela restait inhabituel pour moi.
« Vois, mon cher époux, l’embauche que tu as faite pour la semaine. »
C’est ainsi que me fut présenter le comte, moi léchant la comtesse, baisant leur fille, et pénétré au fondement pas le compte.
Sacrée noblesse, sacrée famille, sacrée semaine.