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Me voici devant S., torse nu et offert, non seulement à ma vue mais aussi à mon toucher. Qu'elle est belle. Ca, je le savais. Mais à ce point là, je ne doutais pas. Oui, je les ai déjà vu, pas en vrai, en photo, lors de nos délires via SMS. Mais de là à imaginer un jour les sentir miens, non, pas une seconde. 
Mes mains sont toujours posés sur sa poitrine. Je me sens gauche, moi qui me vantais de bien de débrouiller de mes mains et des mes doigts, j'hésite. 
Je fais doucement rouler ses tétons sous mes paumes, histoire de me familiariser à ses réactions. Je n'ai pas à me plaindre, elle réagit bien. J'entends une respiration tranquille, elle, toujours les yeux fermés, se laisse faire. 
J'ai les mains luisantes d'huile. Je comment doucement des mouvements lents et appuyés, contournant ces monts de désirs, caressant chaque parcelle de sa poitrine, partageant l'huile de mes mains avec sa peau. Je malaxe tendrement ses seins, mes doigts pénétrant cette chair tendre, ressentant sa respiration calme. Je n'oublie pas le reste de son corps pour autant, libérant sa poitrine quelques instants de mon attention pour revenir masser son ventre, ses flancs, remontant à ses épaules, contournant ses seins ou passant entre pour ne délaisser aucune peau offerte à moi. Revenant à ses seins, je m'aperçois que la bougie est prête, son huile chaude et liquide offre un nouveau type de détente. Je me saisie de la bougie et je fais couler quelques gouttes sur ses seins. Elle tressaille, surprise par cette nouvelle sensation. Non pas une brûlure mais une forte chaleur. Pour la première fois, je vois l'éclat de ses yeux. Et en voyant la bougie, un sourire éclaire son visage. Mes mains étalent cette huile-cire, diffusant sa chaleur, en explorant toujours plus loin son corps. Ce drap qui, depuis le début du massage, a été une frontière infranchissable, me paraissait à présent bien moins inaccessible. Je fais à nouveau couler un peu de bougie sur son ventre, et j'étale de la main droite ce liquide. Une goutte de d'huile-cire s'écoule du nombril vers le bas-ventre. Ma main droite la rattrape, ou plutôt l'accompagne jusqu'au pubis, couvert d'un léger duvet qui m'émoustille encore plus. 
Je sens une main qui se pose sur la mienne. Sa main gauche sur ma main droite, elle ne me retire pas, mais juste me ralentit. 
- Tu cherche à tester ma chaleur ? 
- Je sens bien à quel point tu es un glaçon, pour ça qu'il faut que je te réchauffe. 
S. rit de tout cœur. Et moi, je vois ses seins sursauter, en rythme avec ses rires. 
La pression de sa main se fait moins insistante. Et ses yeux plongent dans les miens. Nos regards ne se quittent pas, tel un autoroute pour nos pensées, un conduit pour nos âmes. Je m'approche de son visage, mes mains toujours sur son corps. Et mes lèvres se posent sur les siennes, toujours les yeux interconnectés. On s'était déjà embrassé par le passé, juste un bisou tendre, rien de sensuel, encore moins sexuel. Mais celui-là, il est tout autre, plus profond, plus long, plus intime. Et ses yeux se ferment enfin, laissant les miens se fermer également. Notre baiser en devient plus passionné, nos bouches fusionnent, nos lèvres s'entrouvrent, nos langues jouent et se découvrent mutuellement. 
Mes mains n'ont pas bougé d'un pouce depuis le début du baiser. Une posée sur son ventre et l'autre sur son pubis. Sa main gauche a relâché sa pression et libéré la mienne. Cette main à présent exploratrice continue à guider cette goutte d'huile-cire plus en avant sous le drap. Je n'ai aucun mouvement de réprobation. Malgré la chaleur de mes mains, je peux sentir la chaleur encore plus élevée de son intimité. Ses jambes s'écartent indistinctement pour me faciliter l'accès à elle. Encore une première pour moi, mes doigts sentent son désir, son humidité. 
Mes lèvres quittent les siennes. Nos yeux s'ouvrent à nouveau, histoire de vérifier encore la réalité de nos actes. Oui, elle est là, S. Et moi, je suis là aussi, près d'elle, pas encore en elle. Ma bouche se translate vers son cou que je me régale à embrasser, puis vers sa poitrine. Une main y rejoint ma langue. Je déguste ses seins, aspirant ses tétons, l'un après l'autre, aidé de ma main libre, dans un premier temps émerveillé par un tel volume de plaisir, puis ne demandant par où commencer la dégustation. Tout se fait naturellement au final, son téton tendu entre mes lèvres, le mordillant, pendant que mes doigts titillent l'autre téton. Je suis pourtant un gourmand. Et là, je suis à mon paradis. Main et bouche pleine, que demander de plus ? L'autre main découvrant ce sexe que j'ai fantasmé, beaucoup, énormément ? Bah, voilà, je demande pas plus alors, j'ai tout. 
Son sein dans ma bouche, je me concentre sur ces nouvelles sensations au bout de mes doigts, cette chaleur humide, ces volumes que je lis comme du braille, en pressentant l'histoire qu'ils me raconteront. Je découvre un repli qui me révèle un bouton, le bouton, son bouton. Et je suis certain que c'est le sien au gémissement que j'entends au moment même où je le prends entre l'index et le majeur. Son corps s'arque et ses jambes se resserrent, pour mieux sentir cette pression intime, puis s'ouvrent à nouveau pour que je continue mes investigation. Je sens son clito vibré sous mes caresses. 
Je change de sein, comme je continue mon exploration de son intimité. Mes doigt abandonnent avec tristesse son bouton comme j'ai abandonné son sein gauche avec tristesse, pour retrouver encore plus de plaisir le sein droit, comme j'ai plaisir à découvrir l'humidité qui s'échappe de ses lèvres. De deux doigts, je caresse l'entrée de la vulve, je masse ses lèvres grandes lèvres, que j'écarte doucement pour masser ses petites lèvres. Je sens son excitation couler entre mes doigts. Et d'un coup, comme aspirer par un tourbillon, mes doigts s'engouffre dans son vagin. Je ressens chaque contraction de son sexe autour de mes doigts, comme je sens son bouton gonfler et palpiter au creux de ma main. Je me régale de ses seins que je parcours et que j'aspire et tète à tour de rôle, comme je me régale à ressentir son sexe offert à mes doigts. 
Le mouvement de son bassin ainsi que mon bras font lentement glisser le drap, libérant cette frontière qui est devenue plus que fine. Je reste toutefois concentré sur sa poitrine, tellement j'adore ses seins. Mes doigts commencent à explorer l'intérieur de son vagin, identifiant chaque pli, chaque creux, chaque endroit, repérant aux gémissements des zones plus sensibles que d'autres. Mes mouvements deviennent plus appuyés, plus puissant, plus intense. Je ressors mes doigts que je fais glisser, du clito à ses lèvres, avant de les introduire à nouveau, plusieurs fois, tout en suçant ses seins. Son sexe est de plus en plus humide, son humidité se fait plus présente sous ma nouvelle caresse de son sexe. 
Je lâche ses tétons après les avoir lécher. Je relève la tête de ses oreillers et je vois d'un coté son visage épanouie, et de l'autre coté, son sexe luisant de son plaisir, de mon plaisir, enfin, du plaisir que je lui procure. Ses lèvres m'attirent et je ne peux m'empêcher de replonger sur sa bouche pour me régaler de ses baisers, encore et toujours. Hummm, un baiser réciproque, comment ne pas craquer... 
Je laisse pourtant ses lèvres pour me diriger vers ses autres lèvres. Un baiser, j'adore, mais cet autre forme de baisers, j'adore aussi. Ma langue court sur son corps, descendant lentement. Je fais voler le drap qui m'entrave encore un peu. elle est nue, oui, nue, telle ma Venus rien qu'à moi. Et j'effectue une rotation, histoire de passer de la position à genou à coté d'elle à celle d'allonger entre ses jambes. J'aime beaucoup cette position, avec toutes les femmes, mais là, c'est particulier, c'est juste un fantasme vivant. Je peux sentir son odeur de femme excitée, cette effluve de plaisir. L'effet sur moi est immédiat, je dois quitter ce carcan qui m'enserre la taille et comprime mon sexe qui est aux anges depuis presque une heure maintenant. Moi nu, entre les jambes de S. nue également, oh quel pied. Ma tête est irrésistiblement attirée vers son sexe. Hummm... je passe de l'odeur au goût en un instant. Ma langue rencontre ce clito qui jouait tout à l'heure avec mes doigts. Je le titille, l'aspire, le mordille, un peu comme je faisais avec ses tétons auparavant. Il est si bien dans ma bouche. Et moi, je le trouve tellement délicieux. Ma langue glissant le long de ses lèvres, allant de son périnée à ton mont de vénus, léchant chaque goutte qui s'échappe de son sexe, aspirant toute sa vulve dans ma bouche, léchant encore et encore. J'insinue ma langue entre ses lèvres pour atteindre son vagin, dégustant à la source ce divin nectar de son plaisir. Mes mains caressent ses fesses bien rondes pendant que mon visage est enfoui au plus intime entre ses cuisses. Je lèche encore et encore, de l'intérieur de ses cuisses au plus profond de son sexe. J'aime ça, la sentir frémir, l'entendre gémir sous mes caresses linguales. Je rêve d'être inondé de sa jouissance. Ma langue va, de partout en partout, accompagnée de mes doigts qui accompagnent maintenant mes explorations. 
Entre ma langue qui lèche et mes doigts qui pilonnent, je l'entends monter en plaisir. Je sens son clito gonfler de plaisir, son vagin se contracter autour de mes doigts. Que j'aime ça, son goût, son plaisir. J'aime le jeu de ma langue sur son sexe, j'aime le jeu de mes doigts en elle. Elle va venir, je le sens. Son humidité devient de plus en plus marqué, je m'en régale... et je continue encore plus loin, plus fort... quand je sens une énorme contraction, un râle qui anticipe une jet qui m'inonde le visage, qui me remplit la bouche... oh oui, fontaine, je bois de ton eau, plutôt deux fois qu'une... ça ne m’empêche pas de continuer les caresses intimes... Elle continue à jouir sous mes caresses... Qu'elle est belle quand elle jouit. Belle et désirable. 
Son corps se relâche après un dernier sursaut de plaisir... elle est épanouie... Je dépose un baiser tendre sur son sexe et je remonte doucement, tout en caresses, vers son visage, pour y chercher son regard, y voir son âme après la jouissance. Je la trouve la tête en arrière, souriante. Elle sent que j'arrive, elle me regarde, avec un sourire en coin. 
- Donc, tu appelles ça un massage, toi ? 
- Je masse en fonction des besoins des massées, des besoins et des envies... Je me suis trompé d'envies ? 
- Je pense que tu as pu le constater de toi même, tu en as encore le visage couvert. 
Je l'embrasse, dans un défi aussi, pour partager son goût avec elle. Elle me retourne mon baiser, sans fuir son propre plaisir. 
- Dis donc, comment ça se fait que tu sois nu, toi ? 
- J'avais la respiration coupée, j'ai du me mettre à l'aise. 
- Vantard... 
Elle est gonflée de dire ça. Nous sommes allongés l'un à coté de l'autre, moi une main posée sur sa poitrine. Je sens sa main posée sur ma cuisse, puis posée sur mon sexe en érection. 
- Ah non, ça va, pas si vantard que ça finalement. 
- Depuis le temps que je te le disais ! dis-je en rigolant pour cacher ma surprise. 
Je n'avais même pas imaginé cette situation. J'étais tellement dans son plaisir à elle. Le contact de sa main sur puis autour de mon sexe, me met dans une posture nouvelle : mon plaisir. Je sais qu'elle n'est pas égoïste, on en à parlé moult fois lorsqu'on se racontait nos aventures. Mais là, je suis directement impacté. Que faire ? Ai-je envie ? Oui, j'ai envie, mon sexe ne ment pas. Et elle me semble disposer à cela aussi. Hummm... je profite de ce moment tendre qui couve le volcan que je pressens et je goûte encore ses lèvres donc je ne me lasse pas.